Ces difficultés ne m’ont pas paru impossibles à vaincre, et j’ai été conduit à proposer le programme de ce livre comme un commencement de solution. Chacune des sociétés nommées plus haut pourrait adopter ce plan qui, en ce cas, deviendrait un lien entre elles. Les tendances pratiques de ce programme, la place qu’on y fait au sport, l’absence de toute bureaucratie, parleront peut-être à un plus grand nombre d’hommes capables de faire fonction de chefs. Surtout, par sa variété, il attirera les garçons eux-mêmes — jusqu’aux pires, jusqu’aux « apaches ».
Les qualités de l’Eclaireur sont celles du colonial : savoir-faire, endurance, audace, loyauté, avec, en plus, l’allure chevaleresque des anciens preux. Ce sont ces vertus, physiques et morales, que l’on propose à l’imitation des jeunes et, sous une forme qui leur est accessible, à leur pratique quotidienne.
Nous nous plaçons au point de vue du jeune garçon, nous
considérons l’éducation qu’il voudrait recevoir, et nous en adaptons la forme
à ses besoins. Quant à notre
organisation, nous faisons en sorte qu elle tienne compte des
désirs des chefs, en la décentralisant le plus possible. Le chef
trouvera autour do lui, dans des comités locaux, des appuis, mais
il ne connaîtra ni les inspections irritantes, ni la bureaucratie
administrative, ni les dépenses que cela entraînerait.
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