Théodore Roosevelt a eu raison de dire: «Si vous voulez faire quelque chose de durable pour la moyenne des hommes, il vous faut commencer avant qu’ils soient hommes. Vos chances de succès sont dans les enfants et non pas dans les hommes.»
Les jeunes garçons sont pleins d’entrain et d’enthousiasme; ils ne demandent qu’à être bien aiguillés pour devenir de bons et utiles citoyens. On laisse se perdre des matériaux admirables; bien plus, on laisse ces garçons devenir un danger public, faute de les éduquer, faute d’une main qui les guide à travers la crise de leur vie, quand ils se trouvent au carrefour où leur avenir se décide en bien ou en mal.
Puis, à leur tour, ils deviennent les pères d’autres jeunes garçons; ils sont censés faire d’eux de bons citoyens, élevés dans de bons principes ; en réalité, ils n’ont pas la plus lointaine idée de ce que ces mots veulent dire. Et ce n’est pas' tout à fait leur faute.
Savoir-faire, épargne, chevalerie, civisme, patriotisme, on leur a trop peu appris tout cela.
a) Où faire porter le remède pour guérir un si grand mal?
b) Sous quelle forme donner ce remède?
c) Quel secours un simple particulier peut-il offrir?
Il est inutile de tenter grand-chose avec les vagabonds adultes d’au-jourd’hui
a) Le remède doit être appliqué i la génération nouvelle.
b) Il consistera à donner du «caractère» aux hommes de demain. Par «caractère», nous entendons une virilité qui compte sur soi-même et qui pense à autrui, quelque chose du christianisme pratique qui distingue les Birmans (bouddhistes en théorie) dans leur vie quotidienne.
c) Le rôle que peut jouer l’initiative privée dans ce grand mouvement, les résultats obtenus par les Unions chrétiennes de jeunes gens (Y.M.C.A.), les Brigades de jeunes garçons, et plusieurs autres sociétés du même genre, en témoignent. Mais elles ont beau avoir fait de bonne besogne, leurs efforts n’atteignent qu’une petite partie du champ à cultiver.
Si leur influence n’atteint pas les masses, cela est dû : au défaut d’entente et de coopération entre les diverses sociétés — à la peine que l’on a de trouver un nombre suffisant de jeunes gens disposés à prendre en mains des garçons — à la difficulté qu’il y a d’attirer des jeunes garçons et de retenir leur intérêt.
Voilà un beau champ de travail pour les hommes qui ont à cœur les intérêts de leur pays, et dont le patriotisme est aussi actif en temps de paix qu’en temps de guerre.
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